- Pseudo : Oddball TMO-NIDOL
- Prénom : olivier
- Age : 38
- Nom de ta team ou Freelancer : A-TEAM
- Profession : Agitateur de curiosité
- Répliques que tu possède (ou que tu a possédé) : M14 marui, Type 56 RS, M16VN WE, M3 super90 Marui
- Tenue(s) : du RS ( NAM grunt et special force, taleb et russe )
- Ancienneté dans l'airsoft : 5 ans
- Autres loisirs : 40K
- Si tu veux un peu plus parler : Si j'étais sérieux, je répondrais que bah oui c'est beau la douleur. Sauf que c'est con aussi. Faut s'équilibrer entre une petite dose de sadime et la limite raisonnable des choses.
La philosophie et la religion ont chacunes tentées de trouver des réponses satisfaisantes à la question de la souffrance.
Par exemple, la lettre apostolique "Salvifici Doloris" écrite par Jean-Paul II parle d'une souffrance qui sauve l'homme en le rapprochant de la passion du Christ. Ceci est à rapprocher à ce que disait Simone Weil :"L"extrême grandeur du christianisme vient de ce qu'il ne cherche pas un remède surnaturel contre la souffrance, mais un usage surnaturel de la souffrance".
Pour Épicure, l'homme doit chercher à supprimer la douleur. En effet, la souffrance constitue pour lui la source de tout mal. Il suffirait donc de supprimer la souffrance, le stress, etc,... pour être heureux.
Le bouddhisme enseigne que la souffrance humaine (dukkha) provient de l'incapacité à percevoir correctement la réalité. Elle évoque aussi de la souffrance en tant qu'insatisfaction personnelle.
La tradition juive raconte que le peuple juif a beaucoup souffert pendant sa captivité à Babylone. Les prophètes de l'Ancien testament avaient ainsi voulu blâmer les péchés du peuple qui s'était tourné vers Baal et qui s'est divisé en deux : Israël et Juda.
La religion mahométaine parle d'une «rivière de miel et de lait». La réponse islamique à la souffrance est une soumission totale et une profonde confiance en Dieu.
L'Abbé René Laurentin a dit que le démon était la cause du vide spirituel contemporain. En effet, dans la religion chrétienne, le mal moral a sa source dans le péché, théologiquement lorsqu'un fidèle se détourne de Dieu.
Les hindous croient en la Moksha. Ils doivent se plier aux contraintres de la vie pour accéder à la libération finale. Ce n'est donc pas tout le monde qui pense que le bonheur est le contraire de la souffrance.
Pour les stoïques, il faut être courageux face aux difficultés de l'existence et par là être indifférent à la souffrance. Dans certains États, on punit l'indifférence face à l'injustice (voir loi du bon samaritain).
Friedrich Nietzsche, qui a souffert de démence, disait à la fin de sa vie que ce qui ne le tuait pas le rendait plus fort. Cette phrase est assez répandue et parfois on ne l'identifie pas avec le célèbre philosophe dionysiaque. Contrairement au christianisme, Nietzsche ne se sent pas supérieur à un monde rempli de souffrance. Son avis était que la souffrance était une évaluation de la réalité et un stimulant pour la vie.
Certains contemporains pensent que la souffrance peut et doit être totalement abolie par le biais de la technologie, voir Ingénierie du paradis (paradise-engineering).
Mais bien sûr, comme je ne suis pas sérieux, je me contenterai de te poster un acronyme de 3 lettres en caps lock et un smilie en forme de llama.
LOL